Cinéma
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Haute pègre Trouble in Paradise (1932) d’Ernst Lubitsch
- Par michel-afhdo
- Le 18/03/2023
- Dans Cinéma
HAUTE PÈGRE TROUBLE IN PARADISE (1932) d’Ernst Lubitsch
Deux voleurs talentueux, Gaston et Lily, tombent amoureux et s’associent. Ils ont une vie aisée et extrêmement agréable. L'un de leurs premiers méfaits communs est le vol du sac de la richissime héritière de la parfumerie Colet. Lorsque Madame Colet offre une récompense pour son sac, les amants décident « honnêtement » de ramener le sac « trouvé » à sa propriétaire. Gaston, par son « honnêteté », séduit Madame Colet, qui le prend comme majordome. Il fait ensuite embaucher Lily comme secrétaire de Madame Colet, pour préparer un vol plus rémunérateur. L'attirance grandissante entre Gaston et Madame Colet, inquiète fortement Lily.
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CORPS ET ÂME TESTRŐL ÉS LÉLEKRŐL (2017) d’Ildikó Enyedi
- Par michel-afhdo
- Le 29/01/2023
- Dans Cinéma
CORPS ET ÂME TESTRŐL ÉS LÉLEKRŐL (2017) d’Ildikó Enyedi
Corps et Âme (Testről és lélekről) est un film dramatique hongrois, écrit et réalisé par Ildikó Enyedi, sorti en 2017.
Le film remporte l'Ours d'or lors du Festival international du film de Berlin, ainsi que le prix FIPRESCI, le prix du jury œcuménique et le prix du jury des lecteurs du Berliner Morgenpost. En France, ce film aura cumulé un total de près de 70 608 spectateurs en salles.
Mária (Alexandra Borbély), nouvelle responsable du contrôle de qualité d'un abattoir, très rigoureuse et au comportement autistique, et le directeur financier Endre (Géza Morcsányi), au tempérament réservé et dont la main gauche est paralysée, se retrouvent chaque nuit dans un rêve partagé, sous forme d'un cerf et d'une biche qui font connaissance dans un paysage enneigé. Ils ne s'en rendent compte que lorsque chacun d'eux parle, de son côté, à une psychologue de l'entreprise de ce rêve. Celle-ci croit qu'ils se moquent d'elle. Cependant, Maria et Endre n'arrivent pas à vraiment ressentir l'un envers l'autre l'amour qu'ils éprouvent en tant que cerf et biche.
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La Famille Tot de Zoltán Fábri (1969)
- Par michel-afhdo
- Le 05/12/2022
- Dans Cinéma
La Famille Tot de Zoltán Fábri (1969)
d’après le livre "Les boites" d'István Örkény
C’est un village agréable, tranquille, du Nord de la Hongrie. L’un des personnages principaux est Lajos Tót, le chef de l’équipe de pompiers, homme important du village, respecté de tous les habitants, étant amical et plein de dignité. Il a une vie de famille exemplaire. Sa femme, Mariska, l’adore, et pour sa fille grande adolescente, Ágika, il représente tout ce qui est beau dans le monde.
C’est l’époque de la Seconde guerre mondiale. Le facteur du village est mobilisé sur le front russe, il est remplacé par Gyuri, un jeune homme handicapé mental, lui aussi plein d’adoration pour Tót. Dans le village, on ne reçoit pas de mauvaises nouvelles du front, parce que Gyuri, qui sait quand même lire, ne distribue pas le courrier par lequel elles sont annoncées.
Un jour, Gyuri, plein de joie, apporte une carte postale du fils de la famille Tót, instituteur dans la vie civile, qui est lui aussi sous-lieutenant sur le front. Il annonce à sa famille que le major Varró, son supérieur, a les nerfs fragilisés par les attaques des partisans, et mis en congé pour deux semaines. Gyula lui a proposé de les passer dans sa famille. Il avertit ses parents que le major ne supporte pas le bruit et certaines odeurs, sans préciser lesquelles. En tout cas, Tót appelle les vidangeurs pour faire nettoyer les latrines du jardin.............. -
RENDEZ VOUSd’Ernst Lubitsch (1940)
- Par michel-afhdo
- Le 12/11/2022
- Dans Cinéma
RENDEZ VOUS d’Ernst Lubitsch (1940)
d’après la pièce « Illatszertár » de Miklós László
À Budapest, Alfred Kralik et Klara Novak travaillent dans la boutique de maroquinerie de Monsieur Matuschek. Les deux employés ne s'entendent guère. Alfred correspond par petites annonces avec une femme qu'il n'a jamais vue2. Il découvre bientôt que cette mystérieuse inconnue n'est autre que Klara, l'employée qu'il déteste au magasin. Sans révéler à celle-ci la vérité, il cherche à se rapprocher d'elle et à s'en faire aimer.
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Vingt heures de Zoltán Fábri (1965) Húsz óra
- Par michel-afhdo
- Le 28/09/2022
- Dans Cinéma
Un journaliste arrive dans un village hongrois pour enquêter sur un meurtre commis cinq ans plus tôt. En effet, Kocsis, fut tué par un de ses compagnons de la première heure, Sándor Varga, ancien secrétaire local du parti au pouvoir... Un raccourci saisissant sur l'histoire de la Hongrie rurale de 1945 à 1956.
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CYCLE BÉLA TARR Á LA CINÉMATHÈQUE DE TOULOUSE du 5 au 30 avril 2022
- Par michel-afhdo
- Le 07/04/2022
- Dans Cinéma
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Deux mi-temps en enfer de Zoltán Fábri (1962) Két félidő a pokolban
- Par michel-afhdo
- Le 19/12/2021
- Dans Cinéma
Printemps 1944. Dans un camp de travail allemand, en Ukraine, les officiers nazis veulent organiser, pour l’anniversaire d’Hitler, un match de football entre les soldats allemands et les détenus. Ils ordonnent à un célèbre footballeur hongrois, Onodi (Dió), déporté lui aussi, d’organiser une équipe. Onodi accepte, mais il exige de la nourriture supplémentaire, un ballon et de ne pas travailler afin de pouvoir se concentrer sur le match.
Les Allemands acceptent toutes ses demandes, mais lui interdisent d’inclure des Juifs dans son équipe. Le match commence très fort et réserve bien des surprisesdeux-mi-temps-en-enfer.pdf (5.12 Mo)
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Le Cinquième Sceau de Zoltán Fábri (1976) Az ötödik pecsét
- Par michel-afhdo
- Le 23/11/2021
- Dans Cinéma
Budapest, automne 1944. Dans un bar, quelques amis discutent de banalités, de la vie, de la mort. Le lendemain, capturés par les nazis hongrois, ils se retrouvent dans les salles de torture où ils ont l’occasion de mettre en pratique ce qu’ils pensaient savoir d’eux-mêmes. Une puissante introspection au cœur de l’âme humaine, sommet de la carrière de Zoltán Fábri, universellement reconnu comme l’un des plus importants réalisateurs hongroi.
le-cinquieme-sceau.pdf (1.09 Mo)
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UN AUTRE REGARD de Károly Makk (1982) Egymásra nézve
- Par michel-afhdo
- Le 13/11/2021
- Dans Cinéma
Après la révolution de 1956, la population hongroise est terrorisée par la répression communiste omniprésente et intrusive. Eva, une journaliste militante, lesbienne, reprend son travail de reporter au sein d’un journal à Budapest. Là, elle rencontre Livia, la femme d’un officier. L’attirance entre Eva et Livia grandit et elles débutent une liaison amoureuse qui défie le pouvoir politique en place et les pressions sociales.
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« (...) Le roman de Galgóczi m'est venu particulièrement à propos dans ce projet du fait que le drame privé de ces deux femmes recoupe une idée fixe que j'ai depuis longtemps, à savoir que le degré de liberté d'une société se mesure entre autres à la tolérance que montre l'opinion générale devant le fait que chacun puisse vivre, se comporter et penser au mieux de ses capacités ou de ses idées, ou bien tout simplement comme il en a ou en aurait envie. » Károly Makk. (Propos publiés dans le bulletin 2/82 de Hungarofilm)
János Xantus est le co-réalisateur. Scénario de Károly Makk d'après le roman de Erzsébet Galgóczi. Tamás Andor est l’opérateur. Les actrices principales sont polonaises : Jadwiga Jankowska-Cieslak est Éva, Grażyna Szapołowska est Lívia. Les autres rôles sont tenus par Jozef Kroner (le rédacteur en chef du journal) , Péter Andorai (Dönci Horváth, le mari de Lívia). Makk a choisi des actrices polonaises, car il pensait que les actrices hongroises ne se seraient pas engagées à s'embrasser à l'écran.
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UNE NUIT TRÈS MORALE de Károly Makk (1977) Egy erkölcsös éjszaka
- Par michel-afhdo
- Le 09/10/2021
- Dans Cinéma
Jeno Kelepei est un étudiant pauvre mais heureux : la tenancière d'une maison de tolérance et ses pensionnaires l'ont pris sous leur protection. Lorsque sa vieille mère arrive en ville, celles-ci, pour dissimuler la réalité, transforment la maison de plaisirs en pension de famille...
Károly Makk est considéré comme une figure phare de la nouvelle vague hongroise. Les sujets traités par Makk sont tantôt sérieux, tantôt triviaux, mais toujours soucieux d’explorer les nuances psychologiques des personnages et de dépeindre le climat propre à son pays. Il ne craint pas d’aborder des sujets controversés et rarement évoqués à l’époque, comme l’homosexualité féminine ou la prostitution.
Une nuit très morale est une délicieuse comédie érotique qui baigne dans la nostalgie des maisons closes et de la belle époque de l’empire austro-hongrois. Ce film plein de couleurs est à la fois une comédie de boulevard, une réflexion sur la notion de la moralité et un portrait en creux de l’intelligentsia hongroise du XIX siècle.
Sélection officielle Cannes 1978
Le scénario est de Péter Bacsó d'après le roman de Sándor Hunyady. -
White God de Kornél Mundruzcó - critique
- Par michel-afhdo
- Le 10/04/2020
- Dans Cinéma
White God de Kornél Mundruzcó
« White God » a été présenté au ciné-club de l’association AFHd’O le 7 mars 2020. Nous avions promis la publication des critiques que nous avions trouvées sur le site.
Table des matières
Par Fabien Lemercier : “Tu vas voir qui est ton maître” 1
Par Gregory Coutant AU BOULOT LES TOUTOUS 2
Interview par Nicolas Bardot. 2
Interview Par Mathieu Payan LA VENGEANCE EST UNE PATÉE QUI SE MANGE FROIDE 3
Par Franck Nouchi « WHITE GOD » : LA BARBARIE A FIGURE CANINE 3
Par Romain Faisant. LA FILLE ET SON CHIEN 3
Par Marianne Fernandez LES AVENTURES DE HAGEN 5
Par Charles de Clerck (Cinécure) 6
Par Christophe Menat LA PLANÈTE DES CHIENS 7
Interview Par Emmanuelle Spadacenta
Par Fabien Lemercier: “Tu vas voir qui est ton maître”
Le virtuose Kornél Mundruczó livre une stupéfiante et rude parabole sur les mésaventures d'un chien et d'une jeune adolescente dans un monde cruel. Spécialiste de l'exploration du mal et de l'innocence bafouée, le cinéaste hongrois Kornél Munduczó a transposé ses thématiques de prédilection dans un univers pour le moins inattendu puisque le personnage principal de son nouvel opus, White God (qui a fait sa première mondiale Certain Regard cannois du 67ème Festival de Cannes) est un chien bâtard dans un monde où le pedigree fait loi. Tissant une parabole âpre et mise en scène avec l'exceptionnelle maîtrise qu'on lui connaît, le cinéaste s'essaye néanmoins à un rythme d'action tout à fait inhabituel dans sa filmographie. Un coup d'essai spectaculaire qui voit notamment débouler dans les vastes avenues de Budapest une armée de chiens sur le sentier de la guerre et de la vengeance contre des humains qui les raflent, les abandonnent, les enchaînent, les rendent enragés, les font se battre entre eux pour de l'argent, les emprisonnent et les éliminent. Tout un programme nocif sous forme de parabole du fascisme et de l'obsession d'une race pure contre laquelle se dresse seulement une jeune adolescente, sorte de petite sœur de la Jeanne d'Arc de Johanna et de la Fauna de Delta (autre film de Mundruczó).
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WHITE GOD de Kornél Mundruczó
- Par michel-afhdo
- Le 07/01/2020
- Dans Cinéma
À Budapest, Lili, une fillette, doit passer trois mois chez son père. Mais celui-ci n'apprécie pas que son ex-épouse lui laisse aussi en garde Hagen, le chien adoré de sa fille. D'autant qu'une loi impose le recensement des chiens bâtards assorti d'une taxe. Les camionnettes de la fourrière patrouillent alors dans la ville pour capturer les nombreux chiens ainsi abandonnés pour ne pas payer cet impôt.
Le père finit par jeter Hagen à la rue, à la consternation de Lili. Elle cherche alors à tout prix à le retrouver, tandis que de son côté, le chien passe d'épreuve en épreuve. Dressé pour devenir un chien de combat, Hagen va montrer des capacités insoupçonnées.
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La lune de Jupiter de Kornél Mundruczó
- Par michel-afhdo
- Le 22/10/2019
- Dans Cinéma
LA LUNE DE JUPITER
Des chercheurs de la NASA ont observé qu'une éruption extrêmement puissante s'apprête à arriver sur Io, une des nombreuses lune de Jupiter.
Onze fois plus grande que la Terre, Jupiter possède dans son orbite pas moins de 79 satellites découverts. L'un d'entre eux nommé "Io" fait l'objet d'observations particulières car il s'apprête à offrir aux chercheurs un spectacle incroyable : l'éruption de son volcan le plus massif et le plus puissant.
Io, lune de Jupiter compte environ 400 volcans à sa surface. Parmi tous ces volcans, un semble particulièrement plus grand et menaçant, la NASA l'a d'ailleurs symboliquement baptisé Loki comme le dieu de la philosophie viking.
Pendant quelques centaines de jours, tout sera assez sombre, il ne se passera pas beaucoup de choses. Et puis, pendant quelques centaines de jours de suite, le volcan en devenant actif émettra 15 à 20 fois plus de lumière.
Cela se passera loin de la Terre. Si cela se produisait sur la Terre, cela éliminerait toute la Californie du Sud.
Loki- Laki?
Le 8 juin 1783, le Laki entre en éruption. Celle-ci durera jusqu’au 7 février 1784.
Une fissure de 27 kilomètres de longueur soulignée par 115 cratères s'ouvre de manière explosive. L'éruption produit environ 15 km3 de lave basaltique sous la forme de coulées de soixante kilomètres de longueur qui recouvrent une surface de 565 km2, et un volume total d'ejecta de 0,91 km3 qui recouvrent une surface de 8000 km2. On estime que des fontaines de lave ont atteint des hauteurs de 800 à 1400 mètres.
Les 8 mois d'émission de gaz sulfurique provoquèrent une des plus importantes perturbations climatiques et sociales du dernier millénaire.
Au Royaume-Uni, l'été de 1783 est connu comme l'«été de sable» à cause des pluies de cendres. Les gaz furent emportés par la convection de la colonne d'éruption à des altitudes de quinze kilomètres. Les aérosols créés provoquèrent alors un refroidissement dans tout l'hémisphère nord.
On estime que les de tonnes de dioxyde de soufre émis dans l'atmosphère sont l'équivalent de trois fois les émissions industrielles annuelles en Europe et l'équivalent d'une éruption comme celle du Pinatubo en 1991 tous les trois jours. L'émission de dioxyde de soufre coïncidant avec des conditions climatiques inhabituelles provoqua un épais brouillard sulfuré qui se répandit à travers l'Europe occidentale, provoquant des milliers de morts durant 1783 et l'hiver 1784.
L'académicien et ancien ministre Malesherbes consigne dans ses notes une situation exceptionnelle: «L'hiver de 1783-1784 était d'une rigueur épouvantable. Les églises, les ateliers, les lieux publics étaient fermés. Paris semblait désert. On ne rencontrait plus personne dans les rues. Les riches étaient réduits à brûler leurs meubles pour se chauffer. Les pauvres mouraient de froid dans leurs greniers.» À Paris, on enregistre des températures de −19°; des blocs de glace sont présents dans la Seine à partir du 15 décembre et elle gèle pendant huit jours début février. La France connut une suite de situations météorologiques extrêmes avec une moisson exceptionnelle en 1785 provoquant une chute des prix des produits agricoles et une pauvreté dans les campagnes, suivies d'épisodes de sécheresse, de mauvais hivers ou étés, dont de très violents orages de grêle en 1788 qui détruisirent les récoltes. Cela contribua de manière significative à la pauvreté et à la famine, un des facteurs importants qui provoquèrent la Révolution française en 1789.»
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"Ceci n'est pas une histoire juive" de Nathalie Vannereau
- Par michel-afhdo
- Le 15/10/2019
- Dans Cinéma
Enfants de Hongrie, Ibolya, György, Gyuri, Anna, Endre, et Judit sont juifs. Ils ont survécu aux massacres de la période nazie pendant la seconde guerre mondiale. Six témoignages, parmi les derniers survivants du ghetto de Budapest et de la déportation vers les camps de concentration nazis font écho à la politique de la Hongrie, sous l’actuel gouvernement d’Orban.
CECI N'EST PAS UNE HISTOIRE JUIVE offre ainsi la parole à celles et ceux dont le silence fût le premier récit. 75 ans après, ils n’ont pas fini de raconter. Nous n’avons pas fini de les entendre.
Péter, lui même hongrois d’origine juive, traducteur et journaliste culturel, parle un excellent français. Sa voix très grave se pose sur ces visages qui défilent lentement. Très calmes. Presque immobiles. Six visages silencieux, cernés, sculptés, lumineux. Cheveux gris ou très blancs. Regards face caméra perdus ou perçants. Tous, pénétrés par cette histoire commune, portée par la voix de Péter :
« Les hongrois, les juifs hongrois, ne voulaient pas croire que ça puisse leur arriver, même s’ils savaient ce qui se passait avec les juifs des pays voisins. Respectant les lois, même les lois anti-juives, ils avaient un sentiment patriotique très fort. Ils ne voyaient pas la raison pour laquelle ils devaient être persécutés, et même exterminés. C’est aussi une des raisons pour laquelle il n’y avait pratiquement pas de résistance. Même avant d’entrer dans les wagons de déportation, beaucoup, peut-être la plupart d’entre eux, ne voulait toujours pas croire ce qui les attendait... »
Chacun nous entraînera dans les méandres de son propre récit, unique, distinct, irréductible et subjectif. Guère d’enfance pour ces enfants de la guerre, devenus vieux, qui ont soucis de rappeler les conditions d’existence au cours de cette année 1944 et s’inquiètent des idées xénophobes véhiculées par l’état hongrois et leur impact sur la population.
Le Danube qui traverse Budapest s’immisce dans les plis de leur histoire avec ses clapotements, ses rides, l’entrelacement de ses ondes. Des vêtements, des jouets, des objets surnagent, sont engloutis, dérivent... Tout un imaginaire dérive... Survivance des êtres exécutés sur ses berges en 1944, par les nazis hongrois, les Croix fléchées.
Réveillant les souvenirs de cette époque fasciste en Hongrie, derrière ces mots et ces images de la guerre, que nous révèlent ces témoignages sur l’Europe et nos démocraties d’aujourd’hui?